L’ANACEJ, ENGAGÉE POUR LES DROITS DE L’ENFANT
Depuis sa création, l’Anacej agit quotidiennement auprès de son réseau et des pouvoirs publics pour défendre et promouvoir les Droits de l’enfant en France et particulièrement le Droit à la participation et à la libre expression.
Pour cela, l’association est engagée au sein de différents collectifs et instances…
Lancé en 2013, à l’initiative de DEI-France et co-coordonné depuis avec Solidarité Laïque et l’Anacej, le projet AEDE, Agir ensemble pour les droits de l’enfant, rassemble une cinquantaine d’organisations (associations, collectifs et syndicats) actives dans tous les domaines de l’enfance en France : santé, éducation, justice, accompagnement des parents…
Ces structures ont su dépasser leurs cultures propres d’organisation et leurs « territoires » d’action spécifiques pour penser et rédiger collectivement un rapport alternatif destiné au Comité des droits de l’enfant des Nations Unies en vue du prochain contrôle de l’application par la France de la Convention internationale des droits de l’enfant.
La mission première de ce collectif est de répondre aux exigences de l’ONU en proposant un rapport complet et de qualité sur l’état des droits de l’enfant en France. Le rapport n’est pas un simple catalogue d’observations mais suggère des préconisations pour chaque thématique et enjeu afin d’aider l’ONU à avoir une meilleure compréhension de la situation dans notre pays et donner de vraies perspectives d’amélioration.
Le collectif AEDE a fait le choix de travailler avec les enfants et les jeunes et d’intégrer leur parole dans le corps du rapport afin qu’ils prennent toute la place que leur réserve la Convention. AEDE souhaite que ce rapport permette de promouvoir les droits des enfants et leur respect effectif en France pour tous les enfants sans exception.
L’Anacej coordonne le Collectif Agir Ensemble pour les Droits de l’Enfant
Aujourd’hui l’audition de la France est passé mais AEDE poursuit néanmoins ses actions pour et avec les enfants, que ce soit à travers une démarche de plaidoyer et de dialogue avec les pouvoirs public ou par l’organisation de rencontres de réflexion entre membres ou avec les enfants et les jeunes.
L'écriture du prochain rapport alternatif est d'ailleurs en cours au sein du collectif, avec pour ce nouvel exercice, la création d'un Comité des Enfants, garant du respect de la parole des plus jeunes.
De plus, le Collectif AEDE, avec l'Anacej et les Scouts et Guides de France, anime depuis 2016 le Collège des enfants et adolescents du Haut Conseil à la Famille à l'Enfance et à l'Âge.
La Dynamique, pour enfin passer de la Convention aux Actes !
La Dynamique a été créée en 2019 (sous le nom Dynamique “De la Convention aux Actes !”), à l’occasion des 30 ans de l’adoption de la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CIDE) par les Nations unies. Cet anniversaire était l’occasion, pour tous ses membres, de parler d’une seule voix en se mobilisant de manière collective à travers la Dynamique. Dans la continuité de l’année 2019, la Dynamique poursuit son engagement et ses efforts afin que ces messages de plaidoyer soient traduits en actions politiques concrètes en vue d’un meilleur respect des droits de l’enfant.
La Dynamique pour les Droits des enfants, c’est un ensemble d’organisations non gouvernementales, associations, (dont l'Anacej), et collectifs, mobilisés pour porter collectivement, en direction des décideurs publics, des messages de plaidoyer pour une meilleure effectivité des droits de l’enfant en France et à l’international. Elle a également pour objectif de sensibiliser le grand public à ces enjeux de première importance.
Aux côtés du Défenseur des Droits pour donner la parole aux enfants
L’Anacej, tout comme le Collectif AEDE, s’implique auprès du Défenseur des Enfants, Eric Delemar, à travers sa participation aux consultations annuelles.
Ces consultations nationales du Défenseur des droits auprès des moins de 18 ans est menée en partenariat avec près de 50 associations et structures luttant pour le respect des droits de l’enfant en France.
Elle permet chaque année à près des 2200 enfants de faire entendre leur opinion sur la réalisation de leurs droits, afin de contribuer à l’amélioration de leur effectivité.