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À 9 mois des élections municipales, l'Anacej lance "Objectif 2026" pour que les politiques enfance jeunesse soient au coeur des programmes, pour forger les convictions et outiller celles et ceux qui veulent agir.

Les 10 et 11 juin à Paris lors de notre rencontre nationale, 13 acteurs nationaux ont présenté leur analyse des enjeux concernant l'enfance et la jeunesse, près d'une centaine d'élu·e·s, profesionnel·le·s et jeunes de notre réseau ont partagé leurs constats et des solutions mises en oeuvre sur 4 thématiques. Nous vous invitons à découvrir ces échanges sur cette page. 

 

À la rentrée, l'Anacej dévoilera un site ressource avec de nouveaux témoignages d'experts, des solutions éprouvées issues des territoires et des ressources de nos partenaires.

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​Un état des lieux sans détour avec 13 acteurs nationaux

Intervention de Sarah El Haïry, Haut-commissaire à l'Enfance

« Être à chaque rendez-vous d’une politique publique pour rappeler qu’on ne prend pas une décision concernant des enfants et des adolescents sans avoir d’abord pris en compte leur vision, les impacts. »

Sarah El Haïry, Haut-commissaire à l'Enfance
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Table ronde 1 - Les droits fondamentaux des enfants

restent fragilisés par des réalités persistantes

Table ronde 1
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Face à un constat grave (protection insuffisante, infantisme, pauvreté, insécurité familiale...), cette table ronde met en lumière la nécessité de sortir des approches en silos pour penser une action globale et coordonnée en faveur des enfants et de leurs droits.

Avec

  • Armelle Le Bigot Macaux (COFRADE)

  • Florine Pruchon (Dynamique pour les Droits des Enfants) à 8’11’

  • Pierre-Alain Sarthou (CNAPE, la fédération des associations de protection de l'enfant) à 16’17’’

Échanges avec la salle à 23’05’’

Table ronde 2 - Les politiques jeunesse nécessitent co-construction et transversalité

Table ronde 2
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Les échanges ont souligné des pistes fortes pour repenser les politiques jeunesse : participation effective, décloisonnement des institutions et valorisation des acteurs éducatifs et associatifs qui accompagnent les jeunes au quotidien.

Avec

  • Hugo Huet (COJ - Conseil d'Orientation des politiques de Jeunesse)

  • Helno Eyriey (CESE - Conseil économique social et environnemental) à 8’28’’

  • Sarah Biche (CNAJEP) à 16’10’’

  • David Cluzeau (Hexopée) à 23’

Échanges avec la salle à 35’

Table ronde 3 - Regards d’acteurs engagés au national et dans les territoires

Table ronde 3
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Leurs témoignages ont mis en évidence le rôle essentiel du dialogue continu entre institutions, collectivités et jeunes, pour faire émerger des politiques adaptées aux réalités locales.

Avec

  • Perrine Goulet, (Assemblée nationale -Délégation parlementaire aux droits des enfants )

  • Julie Grünebaum, (RFVE - Réseau français des villes éducatrices) à 15’

  • Lina Ettair (RNJA - Réseau National des Juniors Associations) à 21’15’’

  • Laurent Trijoulet, (AMF - Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité) à 24’28’’

  • Stéphane Gomez, (Association des Maires Ville & Banlieue de France) à 33’

Échanges avec la salle à 42’

Partage de solutions
sur 4 premiers thèmes

Éclairés par les interventions précédentes, les participants ont choisi 4 thèmes sur lesquels partager les réalités de leur territoire, les solutions qu’ils ont mis en œuvre face à ces problèmes et d’autres pistes d’action pour 2026.

Ce partage d’expériences ne vise pas à approfondir les sujets à ce stade, mais à montrer la diversité des actions possibles.

Santé mentale

Constats dans les territoires

Les participantes partagent le constat que la santé mentale des jeunes s’est particulièrement dégradée ces dernières années sans réponses politiques adéquates. Les jeunes présents ont fait état d’un climat de stress, de pression et de compétition dans les milieux scolaires et également pendant les études supérieures. En plus de leurs cours, les jeunes majeurs sont amenés à prendre leur autonomie, gérer eux-mêmes des démarches administratives sans avoir été équipés pour cela. Une jeune étudiante estime ainsi « être lâchée dans la jungle » et se confronter à des périodes difficiles. Une participante rappelle que des études scientifiques montrent que lors des études supérieures les jeunes sont confrontés à une forte décompensation et donc à des périodes compliquées. Pour certains jeunes, cela est d’autant plus difficile s’ils n’ont pas de ressources familiales ou amicales suffisantes. Quant aux professionnels présents, le manque de connaissance des ressources utiles ou l’incapacité à identifier les jeunes qui ont besoin d’aide leur donnent un sentiment d’impuissance. Ils remarquent la montée des violences chez les jeunes, les effets anxiogènes des milieux scolaires. Plusieurs participants estiment que le dispositif « mon psy » mis en place par l’Etat est défaillant (peu de psychologues, listes d’attente longues, nécessité d’avoir une ordonnance pour bénéficier du dispositif…). Par ailleurs, des participantes ont partagé la situation préoccupante des jeunes à Mayotte (3 000 mineurs isolés, addictions, 30% des jeunes) .

Les actions mises en œuvre et à partager 

Journée de sensibilisation au bien-être, art-thérapie. Ateliers de sensibilisation à la santé mentale. Formation via les premiers secours en santé mentale (PSSM) pour les professionnels en lien avec les jeunesses et pour les jeunes eux-mêmes. Le Conseil Parisien de la Jeunesse a formulé un vœu sur la santé mentale en 2020-2021 pour demander des psychologues gratuits et sans rendez-vous qui ont été mis en place depuis à Quartier Jeunes. Projet territorial à Mayotte autour de la santé mentale avec des projets d’écoute des jeunes et d’identification des troubles. Pour cela, travail partenarial avec les associations du territoire notamment pour lutter contre l’isolement. Les associations organisent des sessions conviviales pour libérer la parole (chant…). Il existe également des cellules d’écoute pour les jeunes qui assistent ou sont témoins de violences (notamment lors de conflits dans les écoles). Quand des troubles particuliers sont repérés, un cycle d’accompagnement du jeune peut être proposé. Pour les Eclaireurs et éclaireuses de France : 1000 personnes formées pour pouvoir lors d’évènements être une « oreille attentive » et pouvoir recevoir la parole des participants en cas de besoin. (2 personnes par évènement)

Les actions à mettre en place dès 2026

Généraliser le PSSM pour les adultes accompagnants des jeunes pour développer l’empathie, repérer les signaux faibles, comment agir. La limite de cette formation est le coût et le nombre encore faible de formateurs. Obliger dès le collège à passer la formation PSSM. Développer des brigades en santé mentale dans les collèges (comme les référents harcèlement) pour faciliter les échanges entre pairs à pairs. Former les services civiques sur la santé mentale notamment ceux dont les missions sont en lien avec les écoles, pour être ensuite le relai auprès des équipes pédagogiques. Engager l’équipe pédagogique dans le soutien psychologique car les professeurs notamment passent énormément de temps avec les élèves / ciblent les personnes qui peuvent vraiment agir auprès des enfants et des jeunes. Avoir des lieux de soins, d’information gratuits grâce notamment au tissu associatif. Déployer cette action dans chaque commune avec un soutien financier de l’État.

Ancre 11

Transversalité

Constats dans les territoires

La multiplicité des acteurs intervenant dans les domaines de l’enfance et de la jeunesse favorise un manque de visibilité globale et un fonctionnement en silo parfois incohérent. Au sein même des collectivités, trop d’élu·e·s travaillent de façon isolée même s’il existe un plan de mandat. L’efficacité est freinée par le manque d’identification et d’interconnaissance des acteurs, le manque de visibilité sur la gouvernance, le manque de formalisation et de capitalisation surtout quand les personnes sont amenées à changer. Ce fonctionnement entraine pour les publics, enfants et jeunes, des difficultés pour connaître les services auxquels ils ont droit et y avoir accès. La plupart des élu·e·s et professionnel·le·s pensent que les jeunes s’en rendent compte et que cela peut entrainer une démobilisation et une perte de confiance.

Les actions mises en œuvre et à partager 

A Arras, les comités de pilotage des cités éducatives rassemblent l’ensembles des acteurs. A Montfermeil, deux réunions par mois rassemblent le Directeur général des services et l’ensemble des services pour travailler en transversalité. Vigilance à apporter sur la composition de ces instances de travail qui peuvent comporter trop d’acteurs et/ou toujours les mêmes. Les Schémas départementaux de service aux familles (SDSF) permettent à l’ensemble des acteurs de la politique familiale de réaliser des diagnostics partagés et un plan d’action concerté. Ils comportent un volet jeunesse. Ils sont pilotés par le Comité Départemental des Services aux Familles (CDSF) présidé par le Préfet de département et animé par la CAF. Les Conventions Territoriales Globales (CTG) instaurées entre les collectivités et la CAF impliquent un diagnostic transversal prenant en compte de nombreux acteurs. A Strasbourg, les élu·e·s parviennent à travailler en transversalité, favorisant ainsi la même démarche de la part des services. Travailler sur une problématique ciblée favorise la transversalité, parfois plus que d’en faire un principe. Par exemple : •Schiltigheim à travers un projet contre le harcèlement. •Strasbourg a adopté une charte de la ville à hauteur d’enfants, document de référence pour de nombreux élu·e·s et services. Au Département de Haute Garonne est institué le « réflexe jeunesse » pour tous, élu·e·s et services quels qu’ils soient. A Allonnes, les élu·e·s parrainent des jeunes ce qui les incite à avoir une approche plus large que leur délégation. Intégrer des jeunes aux différentes assemblées comme les SAR (schéma d’aménagement régional), les conventions citoyennes, plans mobilités… comme cela est souvent fait par la Région Nouvelle Aquitaine. A Paris, plusieurs démarches ou projets favorisent la transversalité : •Tous les ans est établi un Bleu Budgétaire jeunesse qui implique tous les services https://cdn.paris.fr/paris/2023/01/03/edition-2022-du-bleu-budgetaire-jeunesse-XoeX.pdf •L’APUR (Atelier parisien d’urbanisme) réalise régulièrement une étude pour mieux connaître les jeunes : Les jeunes à Paris et dans la Métropole du Grand Paris - Portrait social et démographique, ici la 4e édition https://www.apur.org/fr/nos-travaux/jeunes-paris-metropole-grand-paris-portrait-social-demographique-4e-edition •Une veille jeunesse hebdomadaire est partagée à des agents de différentes directions. •Chaque année, une étude associe à la direction jeunesse une direction sectorielle. Exemples : en 2023 étude sur le droit aux vacances avec la direction des affaires scolaires et la CAF, en 2024 étude sur les freins et leviers pour décohabiter avec la direction du logement, la CAF et les foyers de jeunes travailleurs. Ces études donnent lieu à des restitutions (appelées « enjeux jeunesse ») avec des chercheurs, élu·e·s de la Ville et spécialistes des directions pour les agents (ouverts parfois à l’externe). •Le QJ (Quartier Jeunes, tiers lieu ouvert en 2021 dans l’ancienne mairie du 4e arrondissement) regroupe de nombreux acteurs jeunesse pour faciliter l’accès aux services et aux droits. Le conseil de jeune est aussi un levier de transversalité, par exemple à Strasbourg, quand ils travaillent sur différentes politiques publiques de la collectivité. L'Académie de Strasbourg a lancé un observatoire académique de l'engagement. Ce dispositif permet de rassembler autour de l'École les collectivités et les associations afin de dresser un état des lieux des initiatives, de valoriser les parcours des jeunes engagés et d’organiser des évènements académiques pour partager et innover. D’autres formes de partenariat existent avec l’Éducation nationale sur certains territoires, notamment en Nouvelle Aquitaine et en particulier à La Rochelle. A Lyon, l’expérimentation européenne « Défi des territoires sur la politique d’hospitalité » implique une méthode de travail transversale.

Des préconisations pour la mise en place

Commencer par développer une culture de la transversalité là où c’est le plus évident, en interne de la structure et sur l’accueil de l’enfant dans sa globalité car compétence uniquement municipale. Clarifier la gouvernance dans les instances et groupes de travail pour améliorer leur efficience. Déterminer un périmètre dans le travail en transversalité, jusqu’à quel niveau de collectivité par exemple. Rendre obligatoire la formation des élus. Établir un répertoire de tous les acteurs.

Ancre 2

Inégalités

Constats dans les territoires

Les inégalités parmi les jeunesses peuvent avoir des causes et des conséquences diverses : accès aux droits (mauvaise connaissance, non recours…), participation aux dispositifs (sentiment de non légitimité, autocensure…), numérique (démarches administratives…), handicap, maîtrise de la langue, citoyenneté (droit de vote pour les jeunes d’origine étrangère), contrôle des parents qui craignent pour leurs enfants, dans le domaine scolaire (différences de moyens entre écoles privées et publiques, entre filières générales et professionnelles, postes vacants dans les quartiers populaires…), facteurs géographiques (distances, coupures naturelles sur un territoire…), manque ou absence de services publiques sur certains territoires.

Les actions mises en œuvre et à partager 

Renforcer les professionnels de l’animation jeunesse par une formation tout au long de la carrière, par une meilleure reconnaissance et valorisation des compétences. Par exemple Noisy-le-Sec a formé tous les adultes qui travaillent au contact des enfants et des jeunes Les CLAP (centres de loisirs à parité) où les enfants handicapés et valides sont accueillis à parité pour partager leur temps libre. Adapter les lieux d’accueil jeunesse sur le modèle des tiers lieux. Par exemple QJ à Paris. Concevoir les lieux pour qu’ils favorisent les rencontres et le mélange de publics. Par exemple Villejuif. Créer des comités citoyens ouverts à tous, permettant aux habitants de participer à la vie du quartier. Par exemple à Mamoudzou, des commerçants apportent des collations, des parents relais favorisent les liens avec les plus jeunes, des habitants s’impliquent sur l’environnement. Rend les habitants acteurs et les rapproche de l’action publique. Aller chercher les jeunes si les contraintes de déplacements sont bloquantes. Par exemple à Mamoudzou, des bus amènent les jeunes sur les événements ou activités, une collation est prévue lors du déplacement pour les attirer et rassurer les parents. Ne pas exclure les jeunes en risque de rupture. Par exemple à Mamoudzou les jeunes en exclusion temporaires de l’école sont pris en charge par la ville qui leur donne une mission de modérateur d’ambiance dans des structures pour les responsabiliser et les revaloriser. Nouvelle Aquitaine, au CRJ un tiers des places sont réservées à des jeunes mobilisés avec les missions locales. Les autres places sont attribuées par tirage au sort parmi les jeunes volontaires, en prenant en compte la population des territoires. Issy-les-Moulineaux, le Café des minots est un lieu hybride conçu à la fois comme un café (sans alcool) et un espace ludo-éducatif, favorisant l’expression et la créativité des enfants. Ouvert à tous et animé avec l’appui de bénévoles, il fonctionne en lien avec les autres structures du quartier pour développer le lien social. Les bourses d’étude, du CROUS par exemple, ouvrent des droits qui ne sont pas connus (loisirs…). Allonne : Les dispositifs Comme orchestre à l’école ou Demos, ou les maisons des arts permettent de découvrir des pratiques artistiques et offrent des opportunités à des publics qui en sont plus éloignés. Impliquer les parents permet de renforcer les liens. Cartes Atout sport ou Atout culture. Carte Jeune dans le Grand Est et Pass Jeune à Paris. Développer la mixité dans les quartiers par des politiques d’urbanisme et de logement adaptées. Travailler sur le vivre ensemble et lutter contre les discriminations. Allonne soirées interculturelles, semaine d’action dans les écoles auxquelles est associé le conseil des jeunes. Responsable culture dans les lycées qui propose des sorties au théâtre. Allonne : adulte relai médiateur culturel, guichet commun entre tous les services pour faciliter les démarches administratives des familles.

Ancre 3

Accès à l'information

Constats dans les territoires

Les participants partagent l’importance pour les jeunes de l’accès à l’information, condition première pour qu’ils soient acteur de leurs droits, de leur citoyenneté et de leur engagement. Elle est aussi un droit. Pourtant l’accès à l’information est très inégal suivant les publics jeunes, leur milieu socio culturel, leur territoire… Les réseaux sociaux sont une source d’information et les collectivités s’en emparent tant bien que mal. Les adultes ont du mal à savoir comment l’information et les démarches de communication sont perçues par les jeunes. Enjeux de ciblages, de hiérarchisation de l’information, d’une communication qui ressemble au territoire, difficultés à toucher tous les publics. Difficulté à intéresser les jeunes en tant qu’institution. Les pratiques amènent couramment à une infobésité, c’est-à-dire une saturation d’information, avec une multiplicité d’acteurs y compris en-dehors des institutions. La réflexion sur la communication doit porter aussi l’éducation aux médias. Pour les jeunes présents, l’information passe surtout par la communication interpersonnelle (entre jeunes, entre jeunes et élu·e·s). Le support papier est aussi perçu comme un gage de qualité pour eux et ils s’intéressent plus à une information locale.

Les actions mises en œuvre et à partager 

La Nouvelle-Aquitaine a développé des codes adaptés aux jeunes pour mieux communiquer avec eux. La Mission locale du pays d’Aix a créé Prank ta ML, des vidéos humoristiques pour faire connaître ses actions et valoriser les expériences des jeunes. Inclure les familles dans le process d’information aux jeunes car elles peuvent être prescriptrices. Strasbourg par exemple communique des infos jeunesse aux parents via ses réseaux sociaux. Question du guichet unique : retrouver toutes les infos pouvant intéresser les jeunes à un même et seul endroit. La Boussole des jeunes, service numérique de l’Etat, à destination des 15-30 ans recense et explicite les services mobilisables par les jeunes à l'échelle d'un territoire spécifique. En cours de déploiement, ce service fonctionne bien par exemple dans le Tarn. https://boussole.jeunes.gouv.fr/ Passer par un canal descendant (expéditeur unique), avoir un message avec toutes les infos plutôt que plein de petits. Rumilly applique le principe du sablier : la collectivité est centre de celui-ci, collecte et centralise un flux d’informations pour ensuite les diffuser au plus grand nombre. La Région Nouvelle Aquitaine donne accès à des informations et guides sur la scolarité après la 3ème sur son site internet. https://jeunes.nouvelle-aquitaine.fr/orientation/choisir-son-orientation-apres-la-troisieme Certains conseils de jeunes travaillent en lien avec le service communication de la collectivité et d’autres services qui ont besoin de toucher les jeunes, comme en Nouvelle-Aquitaine par exemple. S’appuyer sur des professionnels relais, dans centres sociaux, maisons de quartier, associations de jeunesse pour diffuser les infos (et éviter l’aspect trop institutionnel). Anticiper la temporalité pour éviter l’infobésité, établir un planning des communications pour ne pas saturer les jeunes. Aller directement au contact des jeunes par exemple dans les écoles, pouvoir faire de l’affichage. Montfermeil veille à varier les supports (physique/papier/numérique) afin de ne pas rendre l’info transparente et à diffuser dans tous les équipements et lieux fréquentés par les enfants et les jeunes (structures jeunesse, associations, terrains de sports…)

Les pistes d'actions à mettre en place

Lyon projet de mettre en place un groupe de travail sur comment communiquer avec chaque public et tranche d’âge, dont notamment les jeunes. Strasbourg participe avec Erasmus + en 2025-2026 à une étude des usages du numérique en Europe. Villeurbanne a la volonté de développer encore plus la proximité, que les acteurs jeunesse locaux soient de véritables relais, réguliers, pour transmettre l’info. La Haute-Garonne va créer une application où les jeunes retrouveraient toutes les informations importantes (idée du guichet unique). Vigilance à conserver l’importance des personnes physiques comme relais, avec l’idée de personne ressource. Méthode à développer pour rendre les jeunes acteurs, autonomes de leur recherche d’infos.

Ancre 4

9 mois pour agir ensemble

Les compétences locales sont décisives pour l’enfance, la jeunesse et l’éducation populaire. Quand on parle d’accès aux soins, à l’éducation, à l’alimentation, aux loisirs, au sport et à la culture, au logement ou à l’emploi, les villes sont en première ligne

Il n’est plus l’heure des diagnostics ! Nous connaissons les besoins. Nous savons les urgences. Les constats sont posés depuis longtemps. C'est pourquoi notre réseau n'a pas souhaité produire un manifeste de plus… une énième alerte… pour redire pour la centième fois l’urgence de la situation.

Bien sûr, c’est une question de moyens, et il est impossible de faire fi du contexte budgétaire. Mais c’est avant tout une question de choix et de priorités. Il existe des solutions à impact pour peu qu’on veuille les mettre en œuvre !

Jonathan Bocquet, Président de l'Anacej

Les besoins sont immenses, des solutions existent, l'Anacej est au service de celles et ceux qui veulent s'en saisir. À la rentrée, nous lançons un site internet dédié.

Et si votre action en faisait partie ? Dès à présent, partagez nous des présentations d'actions mises en œuvre sur votre territoire, selon une trame simple : objectif, public visé, quand et comment elle a été mise en œuvre, évaluation et conseils à partager.

Ensemble, agissons pour que les enjeux d'enfance et de jeunesse soient au cœur des programmes et des politiques à venir ! 

N'hésitez pas à nous partager sur les réseaux sociaux vos idées, vos actions et vos engagements pour la jeunesse avec #Objectif2026

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