La Fédération Léo Lagrange rejoint l’Anacej

Léo Lagrange rejoint la vingtaine d’associations nationales ou locales adhérentes qui composent avec les collectivités la richesse de notre réseau. Présentation.

D’où vient l’association Léo Lagrange et quelle est son action aujourd’hui ?

C’est une association d’éducation populaire reconnue d’utilité publique, créée en 1950 en hommage à Léo Lagrange, qui mobilise l’éducation non formelle et la formation tout au long de la vie pour contribuer à l’émancipation individuelle et collective et promouvoir l’égalité des chances. Attachée à la non-lucrativité, elle revendique son inscription dans l’économie sociale et solidaire (ESS).

La fédération Léo Lagrange intervient dans les champs de l’animation, de la formation professionnelle et de la petite enfance.© Benjamin Géminel

Avec 43 200 adhérent·e·s, 900 000 usager·ère·s, 3 000 bénévoles et volontaires et 7 000 professionnel·le·s, elle intervient dans les champs de l’animation, de la formation professionnelle et de la petite enfance. En lien avec 500 collectivités partenaires sur l’ensemble du territoire, elle accompagne la mise en œuvre de politiques éducatives, socioculturelles et d’insertion.

Pourquoi avez-vous adhéré à l’Anacej ?

Aujourd’hui, nous sommes ravis de rejoindre le collège des associations et fédérations d’éducation populaire de l’Anacej. Nous partageons un même credo : associer les enfants et les jeunes à la construction des politiques publiques, leur donner les clés de l’engagement citoyen, et surtout la confiance nécessaire pour faire entendre leur voix. Offrir aux enfants des espaces de rencontres, d’autonomie, d’initiative et d’échange, soutenir toutes les jeunesses dans leur expression et lutter contre l’isolement figurent parmi nos engagements, en parfaite cohérence avec notre projet associatif.

La Fédération Léo Lagrange adhère pleinement à l’ambition portée par l’Anacej de renforcer les actions avec et pour les nouvelles générations. Rejoindre l’Anacej, c’est pour nous l’opportunité de croiser nos regards, d’enrichir nos pratiques respectives, de co-construire et de renforcer la complémentarité éducative qui nous est chère. C’est aussi s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de nos méthodes d’animation. L’expertise unique de l’Anacej en matière de participation des enfants et des jeunes est un levier précieux dont nous souhaitons faire bénéficier nos membres, salarié·es comme bénévoles.

Que souhaitez-vous porter au sein de notre réseau ?

Enrichir la relation entre associations d’éducation populaire et collectivités locales est essentiel pour impulser des politiques publiques plus fortes et mieux ajustées aux besoins. À l’issue de notre dernier congrès, nous avons formulé 50 propositions issues d’une démarche collaborative pour des politiques jeunesses de qualité. Parmi elles : instituer des conseils de jeunes dans toutes les communes françaises. Ce texte s’intitule « Jeunesses : le droit au bonheur », car parler de bonheur, c’est se projeter dans un avenir désirable et confiant. Et c’est ensemble que nous devons dessiner cet horizon, condition indispensable à une démocratie vivante et attractive.

Lors du dernier congrès a été formulé le texte « Jeunesses : le droit au bonheur » © Benjamin Géminel

Avec l’ensemble des membres de l’Anacej, nous sommes prêts à mener une bataille culturelle pour sensibiliser l’opinion publique et les décideurs politiques aux enjeux liés à l’enfance, à la jeunesse et à la participation citoyenne.

Hâte de vous rencontrer et d’échanger avec vous !