Le CRAJEP NA donne à réfléchir sur la participation des jeunes

JM Treuil
1 déc.
2 min de lecture

Après trois années d’existence du projet jep’lab associant chercheur·euse·s et associations, le CRAJEP Nouvelle-Aquitaine a organisé entre septembre et novembre derniers plusieurs séances de restitution et met à disposition un livret permettant à tou·te·s de poursuivre la réflexion.

3 séances de restitution ont été organisées à Limoges, Poitiers et Pau

Eclairer les pratiques par la théorie est nécessaire mais pas toujours aisé. En 2018 déjà le CRAJEP avait initié une étude menée par la sociologue Léa Rousselet sur l’engagement des jeunes en Nouvelle-Aquitaine qui avait provoqué un grand intérêt, tant chez les jeunes que les professionnels. Puis l’opportunité s’est présentée en 2020 de poursuivre cette démarche avec Hugo Fourcade qui devient salarié chercheur du CRAJEP avec son projet de thèse sur « Le développement du pouvoir d’agir comme processus éducatif ».

Le projet jep’lab est alors lancé, pensé comme une plateforme de dialogue et réflexion pérenne entre citoyen·nes, chercheur·euses, associations et action publique avec un chantier intitulé "La participation des jeunes à la vie sociale et politique en Nouvelle-Aquitaine : quelles inégalités ?".

Ce chantier a abouti à la production d'un livret qui n’apporte pas une réponse formalisée et partagée à la question, car faire vivre cette plateforme sur la durée était difficile, mais qui a le mérite de livrer des clés pour mener la réflexion au sein de son organisation.

Il est structuré autour de quatre notions - l’engagement, la politique, les inégalités, les solutions - avec pour chacune l’éclairage universitaire du chercheur, la traduction du point de vue de l’éducation populaire, des extraits des productions réalisées dans le cadre du chantier. Enfin, des outils d’animation sont proposés pour accompagner des groupes de jeunes à réfléchir à leur participation à la vie sociale et politique et à comment la favoriser.

Produire et partager un tel outil est aujourd’hui salutaire pour défendre le collectif et permettre aux jeunes de développer leur conscientisation et leur pouvoir d’agir.