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A la découverte du Souvenir Français, partenaire des Prix Anacej

Depuis plusieurs éditions des Prix Anacej, notre partenaire, le Souvenir Français, récompense les actions menées par les enfants et les jeunes autour du Travail de mémoire. En 2018, Serge Barcellini, Président général du Souvenir Français nous expliquait pourquoi les Prix Anacej des jeunes citoyens sont essentiels, pour encourager le travail de mémoire au niveau local.

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Serge Barcellini, Président général du Souvenir Français

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le Souvenir Français ?

Le Souvenir Français est la principale association mémorielle française. Elle a pour objectif de sauvegarder la mémoire de la France au combat et d’en transmettre l’histoire. A cette fin, les 100 000 adhérents de l’association sauvegardent les lieux matérialisés de la mémoire (tombes, monuments, stèles et plaques), participent et animent la vie commémorative et épaulent les enseignants dans la transmission de l’histoire, en finançant en particulier de nombreux voyages mémoriels.


Pourquoi avoir établi un partenariat pour les Prix Anacej, avec une catégorie dédiée au Travail de mémoire ?

La transmission de l’histoire est l’axe dominant de l’activité du Souvenir Français. Dès lors, il appartient à notre association de soutenir toutes les actions allant dans ce sens. Tel est l’objectif du partenariat signé entre nos deux associations. Il est important pour nous de soutenir et d’encourager les initiatives de mémoire mises en œuvre par les conseils municipaux de jeunes.


Selon vous, en quoi le travail de mémoire est important pour les dispositifs de participation ?

Mémoire et citoyenneté vont de pair. Dans une nation démocratique la citoyenneté s’enracine dans l’histoire partagé. Être citoyen c’est se souvenir des temps forts qui ont construit la nation et préservé sa liberté. L’Anacej encourage le développement d’actions citoyennes. La mémoire en est une composante.

Quelles sont les actions ciblées par cette nouvelle catégorie ?

Les actions de mémoire se structurent autour de quatre axes :

– La sauvegarde du patrimoine et sa mise en valeur. La création de « chemins de mémoire » communaux s’inscrit dans cet axe. Des chemins qui se déclinent autour de la rénovation des sites, la recherche sur les noms inscrits tant sur les plaques de rues que sur les monuments, l’écriture de textes historiques et la réalisation de véritables circuits mémoriels.

– La participation aux cérémonies, en particulier, celles qui rappellent les pages de l’histoire locale (la libération, les combats de résistants, les rafles…).

– La création d’initiatives de transmission : expositions, publications, initiatives culturelles – toutes initiatives qui permettent à la fois un travail intellectuel et une recherche émotionnelle. Ces travaux comportent en effet un aspect émotionnel qui s’exprime en particulier dans l’écoute des témoins ou de leurs descendants.

Propos recuillis auprès de Serge Barcellini, Président général du Souvenir Français.

11-novembre
Néo et Capucine, membres du Conseil de Jeunes d’Arras, et porte-drapeau lors de la commémoration du 11 novembre

Vous souhaitez valoriser vos actions menées sur le travail de mémoire ? Candidatez à la 11e édition des Prix Anacej des jeunes citoyens.

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