La Ministre Clara Chappaz vient consulter les jeunes engagés à Châtillon

À Châtillon, adhérente à l’Anacej depuis 2022, les enfants et les jeunes conseillers prouvent que le local peut inspirer le national... C’est effectivement ce qu'a illustré la rencontre organisée le 2 juillet dernier à Châtillon où dix enfants et jeunes engagés dans les Conseils Municipaux des Enfants (CME) et des Jeunes (CMJ) de la ville ont dialogué avec Clara Chappaz, Ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique.

Le numérique, omniprésent dans le quotidien des jeunes, soulève aujourd’hui de nombreux débats liés notamment à l’éducation, aux réseaux sociaux et à la protection de l’enfance. Autant de sujets qui préoccupent les enfants et adolescents, mais aussi les institutions.

Un échange préparé et attendu

En amont de la rencontre, les jeunes conseillers avaient travaillé leurs propos et réflexions au sein des commissions CME/CMJ. Leur objectif : faire entendre la voix des jeunes sur les enjeux du numérique.

À l’initiative de l’UNICEF France, et avec l’appui de la ville de Châtillon, cet échange a permis aux enfants et adolescents de partager leurs pratiques, leurs inquiétudes, mais aussi leurs idées pour mieux encadrer l’usage du numérique.

Des thématiques au cœur des inquiétudes

Réseaux sociaux, temps d’écran, vérification de l’âge en ligne, intelligence artificielle, harcèlement en ligne, addiction,…  les sujets abordés résonnent directement avec les inquiétudes liées à l’actualité.

La Ministre a rappelé que la France défend une régulation européenne des plateformes numériques et le contrôle de l’âge des utilisateurs mineurs. En juin dernier, elle avait annoncé vouloir mobiliser les partenaires européens sous trois mois pour parvenir à un accord contraignant.

Une continuité du dialogue

Toutes les questions n’ont pas pu être posées lors de cette rencontre, mais un lien régulier est désormais établi entre les jeunes conseillers et le cabinet ministériel. Cette démarche permet aux jeunes de prendre conscience que les réflexions locales des CME/CMJ peuvent également nourrir les débats nationaux.

Par ailleurs, tous et toutes étaient d’accord sur le fait qu’une sensibilisation dès le plus jeunes âge est nécessaire.

Cela s’inscrit dans la continuité du Congrès 2024 de l’Anacej, dont des discussions entre jeunes et élu·es avaient abouti à 16 propositions. Parmi elles, la nécessité de sécuriser les réseaux sociaux en proposant aux plus jeunes un véritable parcours d’apprentissage à leur utilisation ( à retrouver dans Imaginons "Demain" avec le dialogue jeunes et élu·e·s).