Les questions affectives et sexuelles sont importantes pour les jeunes et beaucoup d’entre eux peinent à trouver des lieux d’écoute. Une stratégie nationale sur 2017-2030 prévoit une éducation de qualité à la vie affective et sexuelle et aux risques liés tout au long du cursus scolaire, mais elle est appliquée de façon très insuffisante. Pourtant cette éducation est un enjeu important, car elle promeut des relations affectives saines, le consentement, la tolérance à l’égard des orientations sexuelles et minorités de genre et la lutte contre les inégalités.
Le Conseil économique, social et environnemental * s’est saisi du sujet et lance une enquête destinée à dresser un état des lieux de la politique d’éducation à la sexualité en France afin d’identifier les résistances, les bonnes pratiques et pistes d’amélioration. Il souhaite intégrer les enfants et jeunes dans cette réflexion, reconnaissant leur citoyenneté pleine et entière, et a associé l’Anacej.
Les groupes ou conseils d'enfants et de jeunes jusqu’à 25 ans peuvent déposer leur contribution jusqu’au 19 janvier sous forme de textes, dessins, photos ou vidéos. Des questions pour guider la réflexion sont proposées page 5 du document joint. Les participants pourront assister à la journée délibérative organisée au Palais d’Iéna, siège du CESE, le 13 mars 2024.
Vous trouverez sur le site internet du CESE la présentation de cette consultation et les autres questionnaires destinés aux professionnels, aux organisations et aux jeunes individuels.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Marie-Pierre Pernette.
* Le CESE, troisième assemblée constitutionnelle française, rassemble 175 représentant·e·s de la société civile organisée et produit des avis à destination du Gouvernement, de l’Assemblée nationale et du Sénat.
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